Finir en beauté

Mohamed El Khatib

Théâtre
16mai>18mai
billet
mercredi 16 mai 2018 / 19:00 / 50 minutes
mercredi 16 mai 2018 / 20:30 / 50 minutes
jeudi 17 mai 2018 / 19:00 / 50 minutes
jeudi 17 mai 2018 / 20:30 / 50 minutes
vendredi 18 mai 2018 / 19:00 / 50 minutes
vendredi 18 mai 2018 / 20:30 / 50 minutes

Spectacle présenté dans le cadre de L'Histoire à venir
"Entre lecture, jeu, film et son, Mohamed El Khatib raconte, lui-même étant en scène, la mort de sa mère, venue du Maroc. C'est d'une intelligence et d'une liberté merveilleuses, d'une pudeur magnifique." Le Figaro, A. Héliot

« J’ai réuni l’ensemble du « matériau-vie » à ma disposition entre mai 2010 et août 2013. Je n’ai pas toujours demandé les autorisations utiles. Je ne me suis pas posé la question de la limite, de la décence, de la pudeur. J’ai rassemblé ce que j’ai pu et j’ai reconstruit. Tout est allé très vite et sans préméditation. […] Il n’y a aucun suspense, à la fin on sait qu’elle meurt et que son fils est très très triste. On sait également que si c’était à refaire, j’agirais sans doute différemment. J’aurais été un fils irréprochable. Les parents se demandent toujours s’ils ont été de bons parents. Mais nous, est-ce qu’on a été de bons enfants ? On a été des enfants au niveau, nous ? On a été des enfants olympiques, nous ? » (Mohamed El Khatib)
Seul en scène, Mohamed El Khatib fait des dernières années de vie de sa mère un spectacle. Pas un spectacle sur le deuil. Ni même sur la mort. Plus certainement, avec ce faux détachement teinté d’humour parfois vachard qui nous le rend étrangement proche, le bonhomme nous parle simplement de chagrin, de filiation, de fratrie. De la culture soudainement encombrante d’aïeux nés dans un pays dont on ignore tout. De leur langue. D’un passé qui nous échappe.
À sa façon, il parle d’exil, et de l’étrange puissance d’un amour qui se joue du temps et des frontières.

À écouter

texte, conception et interprétation Mohamed El Khatib
environnement visuel Fred Hocké
environnement sonore Nicolas Jorio
régie générale Zacharie Dutertre
production / diffusion Martine Bellanza
production Zirlib

coproduction Tandem Douai-Arras / Théâtre d’Arras ; montévidéo 
– créations contemporaines (Marseille) ; Théâtre de Vanves ; Centre Dramatique National Orléans/Loiret/Centre ; Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau.

avec l’aide à la production de l’Association Beaumarchais – SACD,
le soutien à la création du Festival actOral, et le soutien du Fonds de dotation Porosus.

Ce texte a bénéficié de l’aide à la création du CnT, il a reçu l’aide à l’écriture et l’aide à l’édition de l’Association Beaumarchais-SACD. Il est édité aux éditions Les Solitaires Intempestifs en France (et L’L édition pour la Belgique).
Zirlib est une compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture - Drac Centre-Val de Loire, portée par la Région Centre-Val de Loire, soutenue par la ville d’Orléans

crée en octobre 2014 au Festival actoral à Marseille
 

  • de 12 à 25€

Mohamed El Khatib n’a pas été l’assistant de Wajdi Mouawad. A intitulé son dernier texte Tous les tchétchènes sont pas des menteurs. A vécu à Mexico. Réalise des courts-métrages. Attend impatiemment d’être victime de discrimination positive. S’astreint à confronter le théâtre à d’autres médiums (cinéma, installations, journaux) et à observer le produit de ces frictions. Après des études de Lettres, un passage au CADAC (Centre d’Art Dramatique de Mexico) et une thèse de sociologie sur « la critique dans la presse française », il co-fonde en 2008 le collectif Zirlib autour d’un postulat simple : l’esthétique n’est pas dépourvue de sens politique.