3 > 5 mai 2018

Unwanted

Dorothée Munyaneza

Unwanted

Dorothée Munyaneza

En 2015, Dorothée Munyaneza, accompagnée de la chorégraphe Nadia Beugré et du compositeur Alain Mahé, présentait au Garonne Samedi Détente, une création bouleversante évoquant la vie au Rwanda et la tragédie qu'elle traversa à l'âge de 12 ans. Aujourd’hui, l’artiste (qui a quitté Kigali au moment du génocide) s’attèle à reconstruire ce que la guerre a détruit et s’intéresse au corps féminin, à ses traumatismes comme à ses remèdes. Dorothée Munyaneza est allée recueillir les mots des femmes que le massacre a laissées debout et sauves, mais brisées par les viols et la haine, et qui tentent de continuer à vivre. Elle a aussi rencontré les enfants nés de bourreaux et de victimes : unwanted… C’est par la danse et le chant qu’elle nous fait entendre le combat des âmes. Pour cela, elle s’accompagne des images du plasticien Bruce Clarke et des créations sonores d’Alain Mahé. Unwanted, porté par l’aisance vocale de la chanteuse Holland Andrews, s’essaie à relever ardemment le défi : faire cohabiter sur une même scène la douleur et la lumière, le passé et l’avenir.

Chanteuse, auteure et chorégraphe de nationalité britannique, Dorothée Munyaneza a dansé pour Alain Buffard et François Verret. En 2013, elle crée sa compagnie Kadidi et signe sa première création Samedi Détente en 2014. Unwanted, créé au Festival d'Avignon 2017, est sa seconde pièce.

 

Unwanted pain Unwanted life Unwanted death Unwanted sex Unwanted child Unwanted hope Unwanted birth Unwanted words Unwanted silence Unwanted man Unwanted woman Unwanted earth Unwanted birth Unwanted words Unwanted silence Unwanted man Unwanted woman Unwanted blood

Unwanted skin Unwanted colour Unwanted nose Unwanted height Unwanted legs Unwanted ass Unwanted mouth Unwanted wounds Unwanted marriage Unwanted departure Unwanted arrival Unwanted survival Unwanted welcome Unwanted bitterness Unwanted sun Unwanted shadows Unwanted presence Unwanted absence Unwanted blues

Copper brown red green earth in its brilliance
Unwanted shame Unwanted shit
They shot me To shut me up

Dorothée Munyaneza

Théâtre
3 > 5 Mai
jeu 3 mai / 20:00ven 4 mai / 20:00sam 5 mai / 20:00
théâtre Garonne

durée 1h00
Coproduction
de 10 à 25€
UnwantedPresse

"Unwanted", le premier choc d’Avignon, bouleversant

Ce spectacle sur les enfants du viol au Rwanda a bouleversé le festival.

A la fin d’ Unwanted  (« Non désiré »), une partie du public est restée muette, incapable de se lever ou d’applaudir, submergée par l’émotion. La Rwandaise Dorothée Munyaneza, qui a quitté le Rwanda en 1994 à l’âge de 12 as, a réussi à parler de l’indicible, et même à chanter et danser autour de l’innommable. Avec une pudeur et une justesse infinies.

GUY DUPLAT, La Libre Belgique -09 juillet 2017

 

« Ce texte digne et terrifiant est prononcé avec la résolution d’un long accouchement. Parfois, une image, une phrase ou un cri hantant sa mémoire transforme ses paroles en chants puissants, magnifiques. Ses bras se tordent dans son dos, son corps danse la joie pour dire la douleur. » 

La Croix, 30 janvier 2015

 

«Unwanted» démultiplie des témoignages de victimes du génocide rwandais

Elle nous dit que ouf, elle a enfin retrouvé sa voix, que la fatigue l’avait trop enrayée après quatre jours de représentations et qu’elle a vraiment flippé. On comprend vite la pression : perdre son timbre quand on est comédienne et chanteuse, c’est toujours l’enfer, mais pour Unwanted cela aurait été un échec au carré, une démission politique, une trahison même du sujet.
Dorothée Munyaneza est partie au Rwanda, ce pays de l’enfance dont elle est miraculeusement rescapée, pour faire témoigner des femmes violées pendant la guerre et rencontrer les enfants nés de la barbarie. Parce qu’il s’agit de crimes inlassablement tus, dont l’atrocité rend souvent les victimes muettes, elle a choisi que le moindre recoin du plateau participe à les sonoriser. Au sens propre comme au figuré. Amplis cachés dans les objets, pédales loop et divers outillages technologiques mis au point par le compositeur Alain Mahé - créateur de musiques électroacoustiques proche de l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique-musique) - spatialisent, distordent, diffractent, réverbèrent et démultiplient les chants et récits des deux interprètes féminines d’Unwanted, composant ensemble une symphonie sophistiquée riche, très très riche, en métaphores filées : ressasser en boucle le passé, crier sans être entendu, écouter les réverbérations des tortures endurées, faire de son corps un caisson de résonance pour ces milliers de voix oubliées.
Cyclone. Nous sommes d’accord : le parti pris est risqué, surtout si l’on considère que la quasi-totalité des productions artistiques sur de tels sujets (faisons comme si elles étaient nombreuses) s’imposent, à l’inverse d’une telle tonitruance, un traitement minimaliste, brut, contrit et dénué d’effets. Mais ce qui pourrait provoquer appréhension, effroi même, sur le papier (l’horreur du viol chanté façon Camille, vraiment ?) prend dans Unwanted une surprenante intensité. Principalement parce que la magnétique Dorothée Munyaneza est une bonne définition de l’expression «bête de scène».
En outre, elle sait composer de façon à rendre audible son sujet : «La pièce est construite sur l’image du cyclone : beaucoup d’effets et de traitements sonores quand on entre dans l’intériorité, et soudain le calme de l’œil, la frontalité du témoignage brut. Pour mieux l’écouter, par contraste.» D’autre part, elle sait s’entourer: « Unwanted devait être un solo : juste moi seule chargée de toutes les voix de ces femmes. Puis j’ai rencontré Holland Andrews à Portland. Rien que sa voix pure, non trafiquée, offre plusieurs textures. Elle peut partir en envolées lyriques façon opéra pour redescendre aussi sec dans des couches souterraines avec une voix très gutturale. En improvisation, quand moi je sombrais dans l’extrême violence, elle savait toujours me rattraper avec un contraste poétique : boucler ma voix dans sa pédale, m’offrir les petites notes enfantines de son glockenspiel [un instrument à percussion, ndlr] au moment où, dans le récit, tu te demandes s’il existe encore quelque chose à sauver. Elle est incroyable.»
En rencontrant Holland Andrews, afro-américaine, Dorothée Munyaneza a également souhaité ramifier son sujet - celui du silence et de la prise de parole donc - de l’autre côté de l’Atlantique, là où le mouvement Black Lives Matter tente à sa manière précisément de donner de la voix.
Calme.Des complaintes blues inspirées de The Desparate Ones de Nina Simone chantées en anglais ou parlées en kinyarwanda se mêlent à la myriade de tubes que les interprètes font résonner par bribes dans l’espace façon juke-box : Papaoutai,Daddy Cool, Papa Was a Rollin’ Stone…«J’ai su que la porte d’entrée pour ce projet serait musicale dès que je suis rentrée en contact avec les victimes en Afrique. Elles racontent des faits d’une extrême violence avec une telle douceur et un tel calme. Ce contraste était lui-même un sujet.»."
Ève Beauvallet, Libération, 13 juillet 2017

Unwantedintentions

Je veux parler d’elles, qui ont vécu le viol comme arme de destruction massive, de ces femmes qui ont été violées et violentées quotidiennement par des hommes et les quelques femmes assoiffés de sexe et de pouvoir dans le but de les dominer, les expulser, les écarter de la vie, les torturer, les terroriser, les tuer, les exterminer - les envahir à jamais en leur contaminant le sang par le virus du sida.
Beaucoup de ces femmes, encore aujourd’hui, vivent dans des zones de con it où cette arme est constamment braquée sur elles, et où les exécuteurs continuent de vivre impunis, d’autres vivent avec les séquelles de cette guerre qui persistent même les années passées, leurs corps étaient tels des champs de bataille.
Je veux parler d’eux, enfants de bourreaux et de victimes. Des enfants souvent visés pour le crime de leurs pères. Des enfants visés car leurs mères ont décidé de les laisser vivre. Des enfants qui se battent pour continuer à vivre.
Je les ai rencontrés. Toujours la même question : vous êtes-vous acceptés ?
Beaucoup préfèrent le silence - que dire, à qui, pourquoi diable se soucier d’elles ? Pourquoi diable se soucier d’eux ?
Certaines, dans la con ance partagent leur intimité bafouée; sans amour propre, comment aimer autrui, même s’il s’agit de la chair de sa chair ?
Certains m’ont con é leurs douleurs, l’absence du père, l’enfance pleine de violence et de haine, et parfois de l’amour, de la danse et de la musique.
Comment s’accepter quand le père a exterminé la famille de la mère ? Comment se construire à présent quand des deux côtés il n’y a plus de fondation, plus de famille?

I wander alone
Aimless with the shadows
They left
Me Unwanted
My body is their battle eld
They struggled with my insides
Deposited bombs
One exploded nine months later
And left my aching heart in pieces I did not want it
I hated it as much as I hated myself Unwanted

dorothéePortrait

DOROTHÉE MUNYANEZA / CHANTEUSE, AUTEUR, CHORÉGRAPHE

Chanteuse, auteur et chorégraphe, Dorothée Munyaneza développe une œuvre ardente. Sur la scène contemporaine internationale depuis le début des années 2000 au sein de plusieurs projets musicaux et chorégraphiques, elle signe sa première création Samedi Détente en 2014 ; Unwanted a été créé à l’été 2017.
Originaire du Rwanda, Dorothée Munyaneza quitte Kigali en 1994 à 12 ans pour s’installer avec sa famille en Angleterre. Désormais de nationalité britannique, elle étudie la musique à la Jonas Foundation de Londres et les sciences sociales à Canterbury avant de s’établir en France. Avec la musique, le chant, la danse, le texte, Dorothée Munyaneza part du réel pour saisir la mémoire et le corps, individuels et collectifs ; pour prendre la parole et porter les voix de ceux qu’on tait ; pour interroger le génocide des Tutsis, la violence faite aux femmes, les inégalités raciales. Pour faire entendre les silences et voir les cicatrices de l’Histoire.
En 2004, elle compose et interprète la bande originale du  film Hotel Rwanda deTerry George et participe en 2005 à l’album Anatomic
du groupe Afro Celt Sound System. En 2010, elle sort son premier album solo enregistré avec le producteur Martin Russell et collabore en 2012 à l’album Earth Songs du compositeur James Brett.
Elle fait dialoguer la musique avec les autres modes d’expression: entrelaçant afro-folk, danse et textes du chanteur militant américain Woody Guthrie avec le guitariste Seb Martel ou croisant danse, poésie et musique expérimentale avec le musicien Jean-François Pauvros, le chorégraphe Ko Murobushi et le compositeur Alain Mahé. Avec ce complice, elle expérimente des performances in situ au Centre Pompidou, au sein des collections du MuCEM de Marseille et élabore ses créations chorégraphiques.
En 2006, elle rencontre François Verret et est son interprète dans Sans Retour, Ice, Cabaret et Do you remember, no I don’t. Depuis, Dorothée Munyaneza œuvre sur la scène chorégraphique internationale auprès de Nan Goldin, Mark Tompkins, Robyn Orlin, Rachid Ouramdane, Maud Le Pladec et Alain Buffard.
En 2013, elle crée sa compagnie Kadidi et signe Samedi Détente en novembre 2014 auThéâtre de Nîmes-scène conventionnée pour la danse. Après une centaine de représentations en France et à l’étranger, le spectacle sera repris au Théâtre de la Ville de Paris en avril 2017. Unwanted, sa seconde signature, a été créé à l’été 2017.

 

BRUCE CLARKE / ARTISTE PLASTICIEN

Plasticien et photographe, Bruce Clarke est né en 1959 à Londres. C’est aux Beaux-Arts de l’Université de Leeds, dans les années quatre-vingt, qu’il est initié au mouvement Art & Language animé par Michael Baldwin, David Bainbridge,Terry Atkinson, Harold Hurrell. S’inscrivant dans la continuité de ces pionniers de l’art conceptuel, son œuvre traite de l’histoire contemporaine, de l’écriture et de la transmission de cette histoire pour stimuler une réflexion sur le monde contemporain et ses représentations. Résolument ancrée dans un courant de figuration critique, sa recherche plastique intègre les codes pour mieux les retourner contre les appareils de pouvoir et d’injustice.
Bruce Clarke est un artiste engagé. Figure importante du mouvement anti-apartheid en France, au sein de la Rencontre Nationale Contre l’Apartheid, il devient dès son arrivée à Paris l’un des acteurs de la mobilisation de l’opinion publique française contre le régime. Parallèlement, il suit l’évolution de la guerre au Rwanda et des signes avant-coureurs du génocide puis participe à la mise en place d’un collectif pour la solidarité avec le peuple rwandais. C’est lors d’un reportage photographique effectué à la demande de ce groupe quelques semaines après le génocide, qu’il est confronté à l’horreur. Il décide alors de créer sur un site proche de Kigali, Le Jardin de la mémoire, un mémorial en forme d’installation monumentale, projet réalisé depuis 2000 avec le concours des familles ou des proches des victimes et soutenu par la société civile, les institutions rwandaises et l’UNESCO. Également au Rwanda, il a travaillé sur un projet pour la 20ème commémoration du génocide en 2014, les Hommes debout : www.uprightmen.org. Ce projet a également été réalisé ailleurs dans le monde dans une vingtaine d’expositions (Genève, Lausanne, Bruxelles, Paris, Ouidah, Montréal etc.).
Après deux longs séjours en Inde, il travaille à partir de 2011 sur un projet qui s’appelle « People in the Crowd », où il tente d’évoquer la force de la foule comme force de changement dans le monde.
Artiste en résidence invité par le Conseil Général de Guadeloupe, il a réalisé l’exposition Fragments d’une Histoire de Demain sur le lien entre l’esclavage, le colonialisme et la mondialisation. Collaborateur du Fest’Africa à Lille pour le projet Rwanda : Écrire,  filmer, peindre par devoir de mémoire, il travaille avec l’Afrika Cultural Centre de Johannesburg et anime des ateliers d’arts plastiques en Afrique du Sud, Ethiopie, Rwanda, Bénin,Tanzanie et en France. Il a fait paraître Dominations aux éditions Homnisphères (2006).
En tant que photographe, il publie des reportages sur l’Afrique du Sud, la reconstruction du Rwanda, le retour des réfugiés libériens et la Palestine.
Il est représenté par ARTCO Gallery en Allemagne. Ses œuvres sont exposées en Europe, en Afrique et aux États-Unis.

HOLLAND ANDREWS / CHANTEUSE

Début 2010, Holland Andrews initia un projet solo, sous le nom de Like aVillain. Elle tire ses in uences des grands compositeurs minimalistes comme Arvo Pärt, de chanteurs contemporains parmi lesquels Diamanda Galàs, de musiciens de musiques actuelles expérimentaux comme Björk, et est largement influencée par Broadway et l’opéra.
Elle crée des fresques sonores élaborées live à partir de boucles de sa propre voix, de clarinette et de glockenspiel. Elle cherche ainsi à extraire la racine des sons organiques, et à créer un univers émotionnel de guérison et de magie sonore.

 

ALAIN MAHÉ / COMPOSITEUR, IMPROVISATEUR

Alain Mahé développe des musiques électroacoustiques et électroniques. Il crée le groupe Bohème de chic et joue ou compose par ailleurs avec Jean-François Pauvros, Carlos Zingaro, Carol Robinson, Kamal Hamadache,Thierry Madiot, Pascal Battus, EmmanuelleTat, Patrick Molard, Keyvan Chemirani, Dorothée Munyaneza, Hélène Breshant, Bao Luo...
Il réalise des pièces radiophoniques: Chien de feu, La marée fait  otter les villes, (pour un) Paso Doble (sonore) avec Kaye Mortley.
Alain Mahé compose également musiques et créations sonores pour le spectacle vivant. Il travaille avec les metteurs en scène François Tanguy et les chorégraphes Carlotta Ikeda, Ko Murobushi, François Verret, le peintre Miquel Barcelò et Josef Nadj sur Paso doble, Nan Goldin sur Sœurs saintes & Sybilles et Scopophilia.
Il collabore aux spectacles de Pierre Meunier depuis 1999 : Le Chant du ressort, Le Tas, Les Egarés... Il participe à la naissance du projet collectif Ultimo Round, compose et joue avec le plasticien Michel Caron et le dessinateur Vincent Fortemps.

FAUSTIN LINYEKULA  / REGARD EXTERIEUR

Danseur, chorégraphe, pédagogue basé au Congo-RDC, il développe son travail de part le monde, en Afrique du Sud, à la Réunion, en Slovénie, en Belgique, aux USA, en France...
Après une formation littéraire et théâtre, il s’installe à Nairobi en 1993. En 1997, il y fonde avec le mime Opikyo Okach et la danseuse AfrahTenambergen la première compagnie de danse contemporaine au Kenya, la Cie Gaara.
Accueilli en résidence en France par Régine Chopinot puis Mathilde Monnier, à son retour au Congo-RDC en 2001, il développe les Studios Kabako, structure pour la danse et le théâtre visuel, un lieu de formation et d’échanges, de recherche et de création.
En 2016, il devient artista nacidade de la ville de Lisbonne au Portugal.

STÉPHANIE COUDERT / CONCEPTION COSTUMES

Stéphanie Coudert a grandi àTéhéran et Bagdad. La sensorialité des cultures de la Mésopotamie et de la Perse inspirent son travail, entre la maîtrise d’un drapé en suspension et une silhouette en mouvement perpétuel comme une «  gure de topologie ». Aujourd’hui, la vision du vêtement comme outil à la fois de liberté et de respect pour la femme au quotidien est devenu le moteur de son travail. Enrichie par son travail sur le corps féminin, elle ouvre un atelier-boutique à Paris, collabore avec des ateliers parisiens spécifiques et présente ses créations à l’étranger (San Francisco, Moscou, Beijing).
Stéphanie Coudert remporte le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris 2014 et a été invitée à représenter sa collection pendant la semaine de la Couture en Janvier 2015.

UnwantedGénérique

avec Dorothée Munyaneza, Holland Andrews, Alain Mahé
artiste plasticien Bruce Clarke
musique Dorothée Munyaneza, Holland Andrews, Alain Mahé
regard extérieur Faustin Linyekula
scénographie Vincent Gadras
création lumière Christian Dubet
costumes Stéphanie Coudert
régie générale Marion Piry
direction de production, administration, diffusion Emmanuel Magis / Anahi

création le 7 juillet 2017 au Festival d’Avignon

production Compagnie Kadidi, Anahi
coproduction Festival d’Avignon, Théâtre de Nîmes – scène conventionnée pour la danse contemporaine, Le Liberté – Scène Nationale de Toulon, Pôle Arts de la scène – Friche la Belle de Mai, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle, Musée de la Danse – Rennes, théâtre Garonne – scène européenne Toulouse, MCB Maison de la Culture de Bourges Scène nationale, Bois de l’Aune – Aix en Provence, BIT Teatergarasjen-Bergen, Pôle Sud – Centre de développement chorégraphique de Strasbourg, L’échangeur CDC Hauts de France, Escales danse en Val d’Oise, Théâtre de St Quentin-en-Yvelines, Scène nationale, Théâtre du fil de l’eau - ville de Pantin,  Théâtre Forum Meyrin, Genève, Tanz im August/HAU Hebbel am Ufer, Berlin, Festival d’Automne à Paris.
avec le soutien de la DRAC PACA - ministère de la Culture et de la Communication, de la Région PACA, d’Arcadi Ile-de-France, du Fonds de dotation du Quartz –Brest, du Creative Exchange Lab, du Portland Institute for Contemporary Art, de l’Africa Contemporary Arts Consortium/USA, du Baryshnikov Arts Center, New York, NY, du CICR – Comité International de la Croix-Rouge, du Fonds SACD Musique de scène, du Fonds Transfabrik – fonds franco-allemand pour le spectacle vivant, de la SPEDIDAM.
avec l’aide de Montevideo – Marseille.
La compagnie Kadidi bénéficie du soutien de l’Institut français pour ses tournées à l’étranger
un projet House on Fire