La Rive dans le noir

Marie Vialle & Pascal Quignard

Théâtre
spectacle présenté en partenariat avec La Librairie Ombres Blanches
18déc>21déc
billet
lundi 18 décembre 2017 / 20:00 / 1h15
mardi 19 décembre 2017 / 20:00 / 1h15
mercredi 20 décembre 2017 / 20:00 / 1h15
jeudi 21 décembre 2017 / 20:00 / 1h15

Maintenant je peux dire que nous cherchons quelque chose qui n'est pas du théâtre, qui n'est pas de l'opéra. Quelque chose qui nous émeuve, qu'on ignore et qu'on invente. Et ça nous plaît de ne pas savoir comment le définir, et surtout ne pas le définir. Si c'est indéfinissable, qu'est-ce ? Serait-ce des contes ?
Pascal Quignard

Marie Vialle et Pascal Quignard aiment cheminer de concert. Ce qu’ils fabriquent ensemble, plutôt que du théâtre avec dialogues et tutti quanti, a à voir avec le conte. Il y a souvent des jeux et des danses, des cris et des paroles d’êtres à la fois hommes, femmes et bêtes, sans oublier les oiseaux. Cette fois, elle chante d’éblouissantes trilles et vocalise animal. Il joue du piano, parle de lui, enfant. La Rive dans le noir borde une terre bienfaisante, où s’ébattent en toute licence, les cauchemars, les rêves, les fantômes des souvenirs, des désirs toujours violents.
Un jour on retombe dans son symptôme. Enfant je refusais de manger à la table familiale. Curieusement on m’autorisait à en user de la sorte, gentiment. On me mettait seul, dans une pièce, à manger dans le noir. On refermait la porte, je mangeais dans le noir total. (...)
Je me suis inventé une « performance de ténèbres » où je cherche des ombres de ma vie dans le noir, où je joue les Ombres errantes de Couperin ou les différentes Chouettes de Messiaen sur un piano à queue noir, où des rapaces et des nocturnes me visitent dans l’obscurité totale de la scène, où, surtout, le vieux chamanisme reprend tous ses droits de danse, de chant, de lande, de sauvagerie, d’enfance. Marie Vialle sublime - avec qui je travaille depuis treize ans, qui a toujours rêvé être plus qu’une comédienne, plus qu’une violoncelliste, plus qu’une danseuse, plus qu’une cantatrice - se retrouve possédée à neuf reprises par des animaux et des fantômes. Je l’accompagne sur scène dans ses métamorphoses
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Pascal Quignard

scénographie, costumes Chantal de la Coste
lumière Jean-Claude Fonkenel
son Pierre Avia
masques Cécile Kretschmar
travail voix Dalila Khatir
travail corporel Earlene Hopkins
éducateur d’oiseaux Tristan Plot/A Vol d’oiseaux
assistante costumes Siegrid Petit-Imbert
régie générale Antoine Seigneur-Guérini
régie son, vidéo Hugues Le Chevrel
direction de production, diffusion Emmanuel Magis, Anahi
production compagnie Sur le Bout de la langue/Anahi,
coproduction Festival d’Avignon, Centre dramatique régional de Tours – Théâtre Olympia, Le Liberté – Scène nationale de Toulon, Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai, Equinoxe – Scène nationale de Châteauroux, Arts 276 - Festival Terres de Paroles, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon –Centre national des écritures du spectacle
avec le soutien de la DRAC Auvergne – Rhône-Alpes, de la Région Auvergne – Rhône-Alpes et de la SPEDIDAM
avec l’aide du CENTQUATRE - Paris et du Bois de l’Aune – Aix-en-Provence.
remerciements au Théâtre de Carouge – Atelier de Genève, à la Société de lecture de Genève et à Dimitri Chamblas

créé en juillet 2016 au Festival d’Avignon

  • de 10 à 25 €

Marie Vialle a monté et interprété de Pascal Quignard : Le Nom sur le bout de la langue, Triomphe du Temps et Princesse Vieille Reine, présentés à Garonne.