10 novembre à 20h30

Notes pour les diapasons invisibles

Pierre-Yves Macé
Ensemble Dedalus

coproduction & création à Garonne

Ces relations esquissent un devenir commun entre les expressions animale et musicale : l’enjeu est tout autant de « musicaliser » le chant d’oiseau que de tirer la musique instrumentale vers l’expression animale.
Pierre-Yves Macé

Pierre-Yves Macé compose pour l’ensemble Dedalus une pièce instrumentale sans instrumentation définie, à partir d’un matériau précédé d’une longue tradition musicale : le chant d’oiseau. Et si les oiseaux avaient quelque chose à nous apprendre de l’harmonie ? Pierre-Yves Macé, compositeur associé au théâtre Garonne, rend visible le fil ténu qui nous lie encore au monde vivant : la musique, c’est-à-dire la vie.

En préambule du concert : projection en avant première de Five Dolly Shots courtes pièces composée par Pierre-Yves Macé pour le quatuor Sonneurs et interprétées par cinq danseur.euses chorégraphes (sous l'oeil d'une caméra en rotation permanente).
Avec Nicolas Clauss à la vidéo et le danseur Nemo Flouret, et les danseuses Emmanuelle Huynh, Soa Ratsifandrihana, Vivianne Sobottke, Azusa Takeuchi.

Pierre-Yves Macé est accompagné par le théâtre Garonne durant deux saisons (2022-2024), dans le cadre du dispositif « compositeur associé » de la Sacem et du ministère de la Culture

Musique
10 Novembre
Notes pour les diapasons invisibles
Pierre-Yves Macé / Ensemble Dedalus

Notes pour les diapasons invisibles s’inscrit dans le sillage de mes pièces articulées autour de matériaux pré-existants : rumeurs urbaines, ritournelles prélevées sur la Toile, documents et archives sonores de toute sorte et de toute origine...

Tout a commencé en 2020 par un voyage en Thalys et une conversation à bâtons rompus avec le contrebassiste et compositeur Hugo Abraham. Vient un moment où celui-ci me décrit une pièce qu’il a entendue à la radio, signée d’un compositeur minimaliste américain très connu (était-ce Steve Reich ? Philip Glass ? John Adams ? quelqu’un de ce niveau de notoriété, m’assure-t-il). On y entend des boucles répétitives jouées par un quatuor à cordes, superposées à des enregistrements de chants d’oiseaux, dont la vitesse de lecture décroît progressivement, jusqu’à ce qu’ils soient à l’unisson avec le quatuor à cordes. Autrement dit : on entend d’abord deux éléments séparés, et peu à peu on réalise que leur matériau est commun, que la musique jouée par le quatuor est celle des oiseaux, ralentie et transposée dans son registre. Mon enthousiasme à ce récit est à la mesure de mon étonnement de ne pas déjà connaître cette pièce. De retour à la maison, je commence mes recherches, sans succès. J’épluche les catalogues, j’interroge mes amis : rien. Mais à mesure que cette pièce se révèle introuvable, je réalise que je commence à l’imaginer, à la rêver, à spéculer sur ses moindres détail – à la composer, donc.

Bien des choses se sont déplacées et précisées depuis cette idée initiale. En ce qui concerne les field recordings, j’ai préféré, n’étant pas moi-même un audio naturaliste confirmé, puiser dans des banques de sons en ligne. Mon choix s’est très vite porté sur celle de l’excellent site collaboratif Xeno-Canto. Côté instrumental, en choisissant de solliciter l’ensemble Dedalus, je tournais le dos au quatuor à cordes, mais j’accueillais la possibilité de travailler avec une pluralité de timbres, une instrumentation libre, à la discrétion des interprètes (une pratique dont l’ensemble s’est fait une spécialité) et une notation musicale ouverte, qui mobilise les musiciennes et musiciens à un endroit intermédiaire entre écriture et improvisation. Plutôt que pour des instruments définis, j’ai écrit pour des « voix », au sens abstrait, que l’ensemble s’est chargé ensuite de répartir dans le groupe instrumental – une même voix pouvant être prise en charge par un, deux ou trois instruments. Ces voix sont les « notes » auxquelles le titre fait référence : notes de musique, bien sûr, mais aussi notes prises sur le vif, oiseaux croqués à la manière des dessins de Jochen Gerner. Les « diapasons invisibles », quant à eux, sont les « petits ouvriers emplumés qui arpentent, immobiles, l’immense », comme l’écrit Philippe Jacottet dans son poème Paysage avec figures absentes.

Conformément à son ADN minimaliste, Notes pour les diapasons invisibles est une pièce de seuils, dont les franchissements se font généralement de manière processuelle, sur la longue durée. Les six interprètes et six haut-parleurs tissent une polyphonie qui parfois se fait très dense, invitant l’écoute à une perception globale, schématique. Ailleurs, au contraire, le paysage se fait discours, les relations se précisent, les unissons ou canons entre instruments et bande font surgir des motifs identifiables, des chœurs antiphoniques, des harmonisations denses, voire même un groove inattendu. Ces relations esquissent un devenir commun entre les expressions animale et musicale : l’enjeu est tout autant de « musicaliser » le chant d’oiseau que de tirer la musique instrumentale vers l’expression animale.
Les recherches récentes en éthologie ont montré comment les chants d’oiseaux obéissaient à des formes collaboratives de co-construction, y compris d’une espèce à l’autre, selon des schémas étonnamment proches de la composition musicale. Notes pour les diapasons invisibles transpose ces processus sur la scène de concert.

Pierre-Yves Macé

Musique
10 Novembre
Notes pour les diapasons invisibles
Pierre-Yves Macé / Ensemble Dedalus
Du studio à l’instrumental : les recherches musicales de Pierre-Yves Macé

C’est de manière autodidacte que Pierre-Yves Macé, en marge de l’étude du piano classique et des percussions, s’initie à la composition, en développant dès les années 1990 et loin des conservatoires, une pratique de studio: muni d’un enregistreur numérique, d’un ordinateur Atari équipé du logiciel Cubase, d’un synthétiseur Roland et par la suite d’un échantillonneur, il scrute les sons et les manipule pour en tirer de nouvelles formes et idées musicales. Qu’il s’agisse de paysages sonores ou de motifs griffonnés sur partition et joués par des instrumentistes, les matériaux enregistrés deviennent sa matière première. Il pratique ce qu’il nomme l’auto-sampling, procédé qui consiste à confronter une partie instrumentale à son « double » enregistré et retravaillé méticuleusement par les moyens du home studio. S’en dégage une nouvelle forme de dialectique aux contours ambigus, une musique d’essence instrumentale pouvant basculer à tout instant dans l’univers des musiques électroniques concrètes, voire glitch. Guère sensible à cette époque à l’avant-garde musicale européenne, il est davantage enclin aux expériences minimalistes et à l’hybridation stylistique: ses modèles sont plutôt Erik Satie, John Cage, Steve Reich, Harold Budd, Brian Eno... ou encore John Zorn, figure tutélaire de la scène expérimentale new-yorkaise et directeur artistique du label Tzadik, à qui il adresse une maquette de ses premières compositions. Pierre-Yves Macé signe ainsi son premier album monographique à vingt-deux ans dans la « composer series » du prestigieux label new-yorkais (Faux-Jumeaux, Tz 7078, 2002).

Si Helmut Lachenmann a développé l’idée d’une « musique concrète instrumentale » en explorant, à travers l’écriture, de nouveaux modes de jeu bruitistes, Pierre-Yves Macé s’est plutôt attaché à produire, en studio, une « musique instrumentale concrète » en manipulant des enregistrements de sons instrumentaux usuels. Le jeune compositeur s’inscrit ainsi dans le sillage des « studio pieces » de Zorn mais, chez lui, les frontières entre musiques électroacoustique, instrumentale et mixte sont davantage brouillées, comme en témoignent les deux disques suivants, parus respectivement sur les labels Sub Rosa (Circulations, SR 240, 2005) et Orkhêstra (Crash_test II (tensional integrity), ORK 008, 2006). Pour Circulations, il travaille séparément avec quatre instrumentistes qu’il réunit virtuellement sur une « bande » que chaque musicien accompagne ensuite au fil des quatre mouvements de l’œuvre. Crash_ test II (tensional integrity) confronte une partition pour quatuor à cordes à différentes relectures électroacoustiques, intégrant des opérations de hasard.
Alors que ses activités artistiques se multiplient – il intègre notamment en 2007 le collectif L’Encyclopédie de la Parole avec lequel il co-signera plus tard la Suite no3 (2017) et la Suite no4 (2020) –, Pierre-Yves Macé entame, dans le cadre d’un doctorat en musicologie, un travail théorique sur l’exploration des archives sonores dans le champ de la composition musicale. Soutenue en 2009, cette thèse a été remaniée en vue de sa publication (Musique et document sonore, Les Presses du réel, 2012) et est venue nourrir ses recherches compositionnelles, notamment à travers la figure du philosophe allemand Walter Benjamin, dont le Livre des Passages lui a inspiré Passagenweg, une fresque électroacoustique convoquant des échantillons de chansons françaises des années 1920-1930. Pour interpréter cette œuvre en concert, des machines ancestrales – phonographe à manivelle, dictaphone, tourne-disque électrique – prennent place sur scène au côté du laptop. Dans cet ode à l’archéologie sonore, le timbre surannédes médiums analogiques, les crépitements et bruits de souffle qui les caractérisent sont transcendés par les click & cut et autres manipulations propres au monde digital. L’œuvre fait l’objet d’un nouveau disque (Passagenweg, Brocoli 004, 2009), marquant les débuts de sa collaboration avec le label Brocoli.

L’incorporation de documents sonores devient une véritable signature artistique. Pour le projet Song recycle – débuté en 2010 et dévoilé dans son cinquième album (Song Recycle, Brocoli 011, 2012)–, il reprend le dispositif de Piano and Voices de Peter Ablinger en écrivant de courtes pièces pour piano et voix enregistrées diffusées sur un unique haut-parleur. Là où Ablinger restitue fidèlement des enregistrements historiques de personnalités célèbres, Pierre-Yves Macé collecte sur internet des tubes de la musique pop ou classique interprétés a capella par des amateurs et retravaille ce matériau lo-fi en studio pour l’enrichir enfin d’une partition pour piano ; cette manière originale de faire dialoguer culture «mainstream» et culture «savante» se retrouvera plus tard dans le cycle Contre-flux – débuté en 2018 – où il exhume le corpus de la Muzak américaine.
Le premier concert monographique, organisé en 2012 par le Festival d’Automne à Paris, marque un tournant
dans la carrière de Pierre-Yves Macé qui compose à cette occasion Song Recital et Segments et Apostilles. Après dix années de recherche autour de la pratique du studio, le compositeur décide de s’investir davantage dans le champ de la musique écrite, au sens plus traditionnel, en opérant notamment des transcriptions instrumentales de ses « bandes ». Song Recital est une version de Song recycle pour voix et ensemble alors que dans Segments et Apostilles, pour quatre instruments et bande, le travail de transcription lui sert à parfaire la porosité entre le monde instrumental et le monde électronique.
Depuis ce premier concert monographique, Pierre-Yves Macé ne cessera jamais d’être invité par le Festival d’automne qui, en 2023, lui dédie tout naturellement un portrait. Ainsi pourra-t-on, au fil de trois concerts et d’une installation sonore, suivre les récentes pérégrinations de cet orfèvre du son.

François-Xavier Féron, pour le Festival d'Automne

Chargé de recherche au CNRS, François-Xavier Féron travaille au sein du laboratoire Sciences et Technologies de la Musique et du Son (STMS) de l’Ircam. Ses sujets de recherche de nature interdisciplinaire relèvent de la musicologie des XXe et XXIe siècles, de l’histoire des sciences et de l’acoustique musicale.

Pierre-Yves Macé

Sa musique est interprétée par les ensembles Ictus, l’Ensemble Intercontemporain, Cairn, l’Instant Donné, l’Orchestre de Chambre de Paris, le Hong Kong Sinfonietta, l’ensemble vocal Les Cris de Paris, le pianiste Denis Chouillet, la soprano britannique Natalie Raybould, le clarinettiste Sylvain Kassap, le Quatuor Amôn, l’Ensemble d’Improvisateurs Européens, le collectif 0. Il est invité par le Festival d’Automne à Paris, les festivals Donaueschinger Musiktage, Villette Sonique, Présences Électronique, Ars Musica, Les Musiques, MIMI, Octobre en Normandie, AngelicA, Santarcangelo, Akousma... Il collabore avec les artistes Hippolyte Hentgen, les écrivains Mathieu Larnaudie, Philippe Vasset, Pierre Senges, Julien d’Abrigeon, compose la musique pour les spectacles de Sylvain Creuzevault, Christophe Fiat, Emmanuelle Huynh, Elizabeth Streb, Anne Collod, Fabrice Ramalingom, Marinette Dozeville, Marianne Baillot, Louis-Do de Lencquesaing. Il collabore régulièrement aux activités du collectif l’Encyclopédie de la parole, pour lequel il co-signe avec le metteur en scène Joris Lacoste la Suite no3 en 2017, puis la Suite no4 en 2020 avec J.Lacoste et Sébastien Roux. En 2013-2014, il compose des virgules radiophoniques pour l’émission “Boudoirs et autres” de Gérard Pesson sur France Musique.
Musicographe, il écrit par ailleurs pour les revues Mouvement, Accents, Labyrinthe, La Nouvelle Revue d’esthétique, la base de données Brahms de l’Ircam. Soutenu en 2009 à l’Université de Paris 8, son doctorat de musicologie paraît aux Presses du réel en 2012 sous le titre Musique et document sonore.
La musique de Pierre-Yves Macé brasse plusieurs écritures (composition instrumentale et vocale, création électroacoustique, art sonore) avec une prédilection marquée pour la pluridisciplinarité. Après des études musicales et littéraires, il sort son premier disque Faux-Jumeaux en 2002 sur Tzadik. Le son enregistré, le document sonore et l’archive sont au cœur de sa musique, travaillés par des gestes de recyclage ou de citation. Entamé en 2010, le cycle in-progress Song Recycle pour piano et haut-parleur reprend et transforme une sélection de performances vocales amateur récoltées sur YouTube.

Site de Pierre-Yves Macé 

L'Ensemble Dedalus

fondé en 1996 par Didier Aschour, Dedalus est un ensemble de musique contemporaine basé à Toulouse et associé au GMEA - Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn. Champion des partitions à instrumentation libre issues de la musique contemporaine expérimentale, Dedalus s’organise en collectif dans lequel les arrangements, orchestrations et interprétations sont élaborés en commun. Son répertoire inclut les oeuvres de classiques du minimalisme : Christian Wolff, Phill Niblock, Frederic Rzewski, Tom Johnson, Moondog ou Philip Glass. Les compositeurs du mouvement Wandelweiser : Michael Pisaro, Antoine Beuger ou Jürg Frey. Des compositeur.rice.s indépendants : Pascale Criton, Peter Ablinger, Jo Kondo, Luc Ferrari.  Des commandes à une nouvelle génération de compositeur.rice.s : Catherine Lamb, Jean-Luc Guionnet, Sébastien Roux. L’ensemble se produit en Europe et aux Etats- Unis : Instants Chavirés, Roulette (NYC), Café Oto (Londres), Sonorités (Montpellier), Musique Action (Vandoeuvre-lès-Nancy), Angelica (Bologne), Elektricity (Reims), Sacrum Profanum (Cracovie), Philharmonie de Paris, Huddersfield Contemporary Music Festival. Les enregistrements de Dedalus sont édités sur les labels New World Record (US), Potlatch (FR), Brocoli (FR), Relative Pitch Records (US), Sub Rosa (BE) et
Montagne Noire (FR). Dedalus est soutenu par la DRAC Occitanie, le Conseil Régional Occitanie, la SACEM et la SPEDIDAM. L’ensemble a également reçu les soutiens de l’Institut Français, des Fonds Diaphonique, FACE, Impuls Neue Musik et Occitanie en Scène.

Site internet de l'Ensemble Dedalus
 

Notes pour les diapasons invisiblesPresse

"Sensible à l’empreinte laissée par les sons sur des supports aussi variés que le disque ou la bande magnétique, Pierre-Yves Macé, 43 ans, a développé, avec les outils du home studio, une musique qui fait de la collecte un acte fondateur et du traitement de l’archive un positionnement quasi philosophique. Sans équivalent dans la création contemporaine, le compositeur joue dorénavant autant avec les échantillonneurs qu’avec les instruments acoustiques." 

Pierre Gervasoni, Le Monde, 23 septembre 2023

 

"Poésie récitée, verbiage en langue étrangère… Nourri de musique concrète et passionné par la voix, ce compositeur inclassable récolte, triture et assemble les sons. Pour composer des voyages sonores empreints de poésie autant que d’étrangeté."

Par Sébastien Porte, Télérama, 25 septembre 2023

 

"Pierre-Yves, tu sembles naviguer entre l’abstrait et le réel, as-tu d’autres moyens que de t’appuyer sur le texte ou les voix, pour garder le cap?
Il est vrai que la plupart de mes pièces ont un point de départ extra-musical ou documentaire, souvent en lien avec la voix ou le texte, mais ce n’est pas systématique. Ainsi, pour l’écriture de Notes sur les diapasons invisibles, pièce mixte qui sera jouée par l’ensemble Dedalus au théâtre des Bouffes du Nord après Ear to Ear, j’ai travaillé à partir d’un ensemble d’enregistrements de chants d’oiseaux, dont j’ai ralenti les vitesses pour les faire coïncider (ou non) avec les registres des instruments. Une fois ralenti, le chant d’oiseau révèle des trésors de complexité mélodique et rythmique, sur lesquels je me suis appuyé pour écrire la partition. Il y a donc tout un jeu de coïncidence et de déprise, de phasage et de déphasage (pour reprendre une terminologie à la Steve Reich), entre les chants d’oiseaux et les instruments, jeu qui crée une polyphonie parfois très dense, à la limite de l’entropie. Je suis loin d’être le premier compositeur fasciné par le chant d’oiseau, c’est peu de le dire ! Mais peut-être que dans ma façon d’aborder la vox animae, il y a le souvenir du travail que j’ai pu effectuer à partir de la parole humaine avec l’Encyclopédie de la parole, les spectacles Suite no 3 (2017) et Suite no 4 (2020) en particulier. Les chants de rousserolle effarvatte ou de monticole bleu ont ouvert mon écoute et déplacé mon écriture de la même manière que les documents de parole enregistrée – même si l’altérité était plus radicale, et le défi pour la composition encore plus grand. Au bout du compte, on reste dans le domaine de la voix…"

Extrait d'un entretien de Pierre-Yves Macé par Anne-Laure Chamboissier
pour hemisphereson.com, septembre 2023

Notes pour les diapasons invisiblesGénérique

de Pierre-Yves Macé
pour ensemble & électronique
ensemble Dedalus Didier Aschour (guitare & direction artistique), Amélie Berson (flûte), Denis Chouillet (piano), Christian Pruvost (trompette), Silvia Tarozzi (violon), Fabrice Villard (clarinette)

pièce ayant reçu l'aide à l'écriture d'une œuvre musicale originale du Ministère de la Culture
production déléguée Dedalus
coproduction GMEA – centre national de création musicale d’Albi-Tarn et théâtre Garonne – scène européenne, Toulouse
avec le soutien de la Région Occitanie (aide à la création)

Pierre-Yves Macé est accompagné par le théâtre Garonne durant deux saisons (2022-2024), dans le cadre du dispositif « compositeur associé » de la Sacem et du ministère de la Culture