Demain tout sera fini

Dostoïevski / Gina Calinoiu / Lionel González / Le balagan’ retrouvé

Théâtre
7mar>16mar
billet
mercredi 7 mars 2018 / 20:00 / 1h50
jeudi 8 mars 2018 / 20:00 / 1h50
vendredi 9 mars 2018 / 20:30 / 1h50
samedi 10 mars 2018 / 20:30 / 1h50
mercredi 14 mars 2018 / 20:00 / 1h50
jeudi 15 mars 2018 / 20:00 / 1h50
vendredi 16 mars 2018 / 20:30 / 1h50

"Oui tenter cette expérience un peu folle, de retourner aux auteurs pour leur voler leur invisible, parce qu'ils l'ont riche les grands auteurs leur invisible, et ce qui nourrit l'acteur improvisateur, l'acteur créateur c'est la richesse du caché, la densité du sous-sol. Alors allons-y, oui." Lionel González

Aux origines de ce projet, il y a une rencontre, celle de deux acteurs ne parlant pas la même langue. Elle est roumaine, il est français, ils ont décidé de jouer ensemble avec Le Joueur de Dostoïevski. Pourquoi ce texte ? Parce qu’il est le premier de ses chefs-d’œuvre, « le plus concis, le plus dense, le plus simple. Tout est là, déjà, ramassé, en puissance, qui se développera ensuite ». Entre l’œuvre de l’auteur russe et les acteurs – ils seront quatre sur scène – un espace potentiel surgit, une aire de jeu et de création où la spontanéité ludique est de mise pour improviser sur la trame du texte.
Il s’agira donc de s’adonner au jeu (au double sens du terme), pour re-créer ou ré-improviser les intrigues d’une famille bourgeoise au bord de la ruine. Dans la ville d’eau fictive de Roulettenbourg, entre grandeur et décadence, les jeux d’amour, de hasard et d’héritage servent la satire acide de celles et ceux qui ne vivent que pour l’argent. Gina sera Polina, une des héroïnes dostoïevskiennes qui « savent faire don de soi, fussent-elles rejetées, et qui embrassent leur destinée, fut-elle tragique ». Lionel jouera Alexei, joueur compulsif comme Dostoïevski, un de la lignée des « orgueilleux, de ceux qui bravent le destin, des hommes perdus ». Créé au festival de Villerville en 2016, ce premier volet d’une série prometteuse permet à la jeune équipe du Balagan’ retrouvé d’aller vers des formes nouvelles.

librement inspirée du Joueur de Dostoïevski

une création du balagan’ retrouvé
librement inspirée du Joueur de Dostoïevski
direction Gina Calinoiu et Lionel González
avec Gina Calinoiu, Pierre Devérines, Lionel González, Léo-Antonin Lutinier  
collaboration artistique Marion Bois
scénographie Lisa Navarro
lumière Vyara Stefanova et Caroline Vandamme
régie générale Pierre-Damien Crosson
administration Marion Bois
production Le balagan’ retrouvé

en partenariat avec Le Théâtre National Marin Sorescu de Craiova (Roumanie)

avec le soutien Théâtre des Bains-Douches - Le Havre ; Un Festival à Villerville
remerciements Festival Nissan Rilov ; La bibliothèque française de Craiova (Roumanie) ; Roland Zeitoun ; Carole et François de la Porte ; Théâtre de la Cité Internationale ; Odéon – Théâtre de l’Europe ; Mayo Carrus et Baptiste Zentz

créé en septembre 2016 à Un Festival à Villerville

  • de 10 à 25 €

Venu à Garonne avec Notre Terreur de Sylvain Creuzevault (2010) et Le Goût du faux de Jeanne Candel (2015), Lionel González fonde en 2016 Le Balagan’ retrouvé avec l’actrice Gina Calinoiu, membre depuis 2001 de la troupe du Théâtre National de Craiova.