L'histoire à venir 2021
14mai>5déc
LA PROGRAMMATION SERA MISE EN LIGNE À PARTIR DE MARS 2020
Retrouvez les podcasts des conférences et des labos de l’édition 2018 et 2019 sur le site de Radio Radio
Pour sa quatrième édition, les organisateurs du festival L’histoire à venir vous invitent à interroger les « Usages du faux », au cours de l’histoire et jusqu’aujourd’hui. Documents ou preuves fabriqués de toute pièce, copies et faux en art, objets de contrefaçon, fausse monnaie, « fake news », imposteurs, faux dieux ou dissimulateurs : nous questionnerons le faux dans tous ses états, en nous posant la question de la norme qui permet de le définir comme tel, et du pouvoir que représentent les procédures de certification. Départager le vrai du faux est avant tout une question de méthode, celle-là même qui fonde la démarche scientifique : évaluer l’authenticité des sources, établir des faits, et proposer une analyse. Comment les preuves sont-elles passées au crible de la critique et interprétées ? Comment repère-t-on une falsification et comment établit-on son origine, sa finalité, ses auteurs ? Les chercheurs savent qu’ils contribuent à construire la vérité et que celle-ci peut dépendre des différents points de vue. Il faut donc savoir observer les zones grises, entre le vrai et le faux, en se gardant bien d’un relativisme outrancier, mais en distinguant faits et interprétations, pour mettre en évidence stratégies et intentions. Car en définitive, à qui et à quoi sert le faux ? Les contre-vérités qui circulent aujourd’hui, les faux grossiers ou sophistiqués, les mensonges ou demi-vérités, les complotismes et autres manipulations, jusqu’au négationnisme ont des effets sur notre monde social, des fonctions politiques et économiques, et des bénéficiaires qu’il s’agira d’identifier.
Nos deux thématiques pérennes, « Histoire et démocratie » et « Écrire l’histoire », ainsi que des rencontres avec les auteurs des ouvrages qui ont marqué l’année éditoriale éclaireront les débats actuels en histoire et en sciences sociales, discussions essentielles pour comprendre le monde qui nous entoure et pouvoir y agir. Pendant quatre jours, de midi à minuit, des historiens, des chercheurs, des écrivains et des artistes viendront partager leurs idées et leurs recherches à travers conférences, ateliers, échanges et mises en récit originales et inventives. En venant à la rencontre de toutes et de tous, dans différents lieux de Toulouse, elles et ils feront de L’histoire à venir le creuset de nouvelles façons d’écrire l’histoire, pour que les possibles du passé régénèrent les possibles de nos avenirs.