The Disco

By the way of deception thou shalt wage war, créé à Tel Aviv en octobre 2015, interrogeait la fonction de l’art dans un dispositif où cinq agents du renseignement tenaient lieu de performers. Poursuivant cette première étape, Tea Tupajic imagine pour Garonne une installation sonore et visuelle au coeur de laquelle le visiteur est conduit à rencontrer l’un de ces agents, et à vérifier que l’art peut-être envisagé comme une «technique d’interrogation renforcée»... The Disco ne renvoie pas seulement à la discothèque, lieu du frisson ultime de notre culture occidentale, mais aussi à la mystérieuse «chambre non identifiée» de la prison de Guantanamo, où une musique atrocement forte devenait un instrument de torture... Dans les sous-sols de Garonne, une invitation à vivre une expérience glaçante, sur fond de disco douce-amère.

"En déployant au mieux les potentialités du théâtre, Tea Tupajic offre une fascinante plongée dans la dynamique de contrôle à l'œuvre dans un interrogatoire, et montre comment cordialité et connivence dans les relations humaines peuvent être instrumentalisées." TEATERKRANT  (lire l'article intégral)

À NOTER : la séance du ven.18 mars à 22h sera en anglais non traduit.

The title refers not only to the discotheque- a space of ultimate exhilarating thrill of the Western culture, but also to the notorious "unidentified room" in Guantanamo Bay called "the disco", where the detainees were subjected to loud pop music for extended periods of time. This sound and light installation explores the use of popular music in the "enhanced interrogation techniques" and guides the body of the spectator through the pulsating experience, through the sweet and bitter pleasures of the Disco.