Hunter

Meg Stuart

Danse /
Un projet House On Fire
21jan>23jan
billet
jeudi 21 janvier 2016 / 20:30 / 1h40
vendredi 22 janvier 2016 / 20:30 / 1h40
samedi 23 janvier 2016 / 20:30 / 1h40

"Je ne pense pas avoir réalisé de spectacle auparavant dans lequel je dis si ouvertement ce que j’ai à l’esprit." Meg Stuart

Hunter est à la fois le premier long solo de Meg Stuart, une manière d’autoportrait en miroir, et un poignant manifeste esthétique : dans une scénographie sublime qui doit autant à l’architecture navale qu’au home cinema domestique, la chorégraphe explore son propre corps comme s’il s’agissait d’archives vivantes. Où l’on croise souvenirs familiaux et amitiés artistiques, de Louise Bourgeois à William S. Burroughs... Et où une artiste se livre tout entière à travers la multitude de figures, de sons et de couleurs, d’influences et d’affects qui ont modelé son œuvre comme son être. 
Un portrait kaléidoscopique surgit, intime et universel à la fois, ainsi qu’une magistrale rêverie autour du legs : celui que chacun de nous reçoit, parfois à son corps défendant, et celui que nous transmettons, souvent sans en avoir seulement conscience. Hunter, une "partie de chasse" dont nous sommes tous la proie... 

"Comment assimiler les nombreuses influences et traces qui m'ont façonnée en tant qu'individu et en tant qu'artiste ? Y a-t-il encore de nouvelles expériences et des récits de vie restant à écrire qui sommeillent dans mon corps ?" Meg Stuart

Hunter is at once Meg Stuart’s first long solo, a self-portrait through a mirror, and a poignant aesthetic manifesto: on a sublime set which owes as much to naval architecture as to domestic home cinema, the choreographer explores her own body as if it were living archives. Archives in which we cross paths with family memories and artistic friendships, from Louise Bourgeois to William S. Burroughs … And in which an artist opens herself up entirely through a multitude of figures, sounds and colours, influences and emotions that have shaped her work and her being. 
A kaleidoscopic portrait bursts forth, both intimate and universal, together with a remarkable reverie about legacy: the legacy each of us receives, sometimes unwillingly, and the legacy we pass on, often without being aware of it. Hunter, a game hunting in which we are all prey …

chorégraphie et interprétation Meg Stuart 
dramaturgie Jeroen Peeters 
conception sonore Vincent Malstaf 
scénographie Barbara Ehnes 
costumes Claudia Hill 
lumières Jan Maertens 
vidéo Chris Kondek 
assistance à la chorégraphie Ana Rocha 
assistance à la scénographie Giulia Paolucci 
assistance à la creation des costumes Kahori Furukawa 
assistance à la video Phillip Hohenwarter 
régie technique Oliver Houttekiet 
technicien de scène Gilles Roosen 
direction de production Eline Verzelen 
direction de tournée Annabel Heyse  
production Damaged Goods (Brussel) 
coproduction HAU Hebbel am Ufer – Berlin ; La Bâtie Festival de Genève, Gessnerallee - Zurich ; BIT Teatergarasjen – Bergen ; Les Spectacles vivants - Centre Pompidou - Paris 
avec le soutien exceptionnel de Hauptstadtkulturfonds - Berlin 
Meg Stuart & Damaged Goods bénéficient de l'appui des autorités flamandes et de la Commission communautaire flamande. 
remerciements à Sigal Zouk, Jane Armitage, Pope Freeman, Jonas Mekas, Wanda Golonka, Abigail Child (pour une partie de la bande-son de MUTINY), Johanna Peine, Uferstudios (Berlin) et Ponderosa (Stolzenhagen) 
créé au HAU Berlin, mars 2014 
un projet House on Fire

  • tarifs de 9 à 24€

Meg Stuart est une chorégraphe et danseuse américaine, née à la Nouvelle-Orléans, vivant et travaillant à Berlin et à Bruxelles. En tant que fille de metteurs en scène, elle a commencé très jeune à pratiquer la danse et le théâtre en Californie, où elle se produisait fréquemment dans les spectacles montés par ses parents et par des amis de la famille. Ses premières formations en danse, suivies à l'adolescences, étaient orientées vers des gestuelles simples. En 1983 elle s'est installée à New York pour y étudier la danse à la New York University. Elle a poursuivi sa formation à Movement Research, où elle a exploré plusieurs techniques de Release ; à cette époque, elle était active dans le monde new-yorkais de la danse. 
Invitée en 1991 à se produire au festival Klapstuk à Louvain, elle a créé sa première pièce longue, Disfigure Study, le coup d'envoi de sa carrière artistique en Europe. Dans cette chorégraphie, Stuart abordait le corps comme une entité physique vulnérable qui, même s'il est déstructuré, déformé ou manipulé, trouve toujours un écho et un sens. Souhaitant mettre en place une structure personnelle pour la création de projets artistiques, Stuart a créé Damaged Goods à Bruxelles en 1994. Damaged Goods est une structure ouverte et flexible favorisant la production de projets très divers et les collaborations interdisciplinaires. Meg Stuart et Damaged Goods ont réalisé de nombreuses productions, des solos et des chorégraphies de grande envergure, des pièces sur site, des installations et des initiatives d'improvisation. 
Stuart s'efforce d'élaborer un nouveau langage pour chaque spectacle, en collaboration avec des artistes de différentes disciplines créatrices, et d'explorer la zone de tension entre la danse et le théâtre. Le recours aux techniques théâtrales et le dialogue entre le mouvement et la narration sont des thématiques récurrentes dans ses chorégraphies. Son travail chorégraphique s'articule autour du concept d'un corps plongé dans l'incertitude, vulnérable et tourné vers l'introspection. À travers l'improvisation, Stuart sonde les conditions physiques et émotives, ou leur souvenir. Son travail artistique évoque une identité sans cesse changeante ; il se redéfinit en permanence, tout en recherchant de nouveaux contextes et territoires où présenter la danse. 
Damaged Goods prolonge sa collaboration suivie avec le Kaaitheater (Bruxelles) et HAU Hebbel am Ufer (Berlin). En 2015, Meg Stuart/Damaged Goods est en tournée avec BLESSED (2007), VIOLET (2011), Built to Last (2012), Sketches/Notebook (2013) et Hunter (2014).