Corps noir

Aurélien Bory / Stéphanie Fuster

Installation-performance
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[galeries souterraines du théâtre]

mercredi 18h, 19h et 20h / Les jeudi, vendredi à 13h, 14h, 18h, 19h et 20h / Les samedi et dimanche à 14h, 15h, 16h, 19h, 20h et 21h

Pour inaugurer notre programmation "À bas bruit", nous avons convié Aurélien Bory et Stéphanie Fuster à recréer pour les galeries Corps noir, installation-performance qui avait été conçue en 2016 pour le musée Picasso.

"Le corps est opaque. Il cache un corps intérieur, un corps dans l'ombre, un corps qui éprouve. En physique un corps noir désigne un objet dont le spectre électromagnétique ne dépend que de sa température. Le corps noir de Stéphanie Fuster est un spectre. Il se manifeste comme un rayonnement de chaleur, qui augmente lorsqu'elle danse. J'ai imaginé Corps noir comme un dispositif qui révèle l'empreinte que laisse la chaleur du corps. Enfermée dans un monolithe noir, Stéphanie Fuster fige sa danse. Son corps apparaît par contact. Les traces qu'il laisse s'évanouissent aussitôt qu'elles redeviennent froides. Le corps de Stéphanie Fuster sort du noir. Et s'y perd à nouveau."
Aurélien Bory, mars 2016

  • Aurélien Bory présentera également dans les galeries souterraines : GARONNE, un diptyque vidéo pour le / la Garonne.

Corps noir
Installation-performance d’Aurélien Bory 
pour Stéphanie Fuster

conception, scénographie et mise en scène Aurélien Bory
avec Stéphanie Fuster
lumière Arno Veyrat
sonorisation Stéphane Ley
conception technique installation Pierre Dequivre, Stéphane Chipeaux-Dardé
automatisme Stéphane Chipeaux-Dardé, David Puyoou
régie plateau Stéphane Chipeaux-Dardé
régie générale Stéphane Chipeaux-Dardé
directrice des productions Florence Meurisse
administrateur Clément Séguier Faucher
chargée de production Estelle Castagnoli
presse Agence Plan Bey

  • Tarif à l'unité : 7€

  • Carnet de 6 places (partageables) : 5 € la place
    Horaires :
    mercredi 18h, 19h et 20h
    du jeudi au vendredi : 13h, 14h, 18h, 19h et 20h
    samedi et dimanche : 14h, 15h, 16h, 19h, 20h et 21h

Metteur en scène Aurélien Bory développe un théâtre physique et hybride, mêlant théâtre, danse, cirque, musique et arts visuels. Animées par la question de l’espace, ses œuvres composites à l’esthétique singulière sont influencées par son intérêt pour les sciences et s’appuient fortement sur la scénographie. Tour à tour scénographe, metteur en scène, chorégraphe ou encore plasticien, il pense son œuvre dans le renouvellement de la forme. Dès la « trilogie sur l’espace », composée de IJK (2000), Plan B (créé au théâtre Garonne en 2003) et Plus ou moins l’infini (2005), projet fondateur marqué par la collaboration avec le new-yorkais Phil Soltanoff, le travail d’Aurélien Bory est largement diffusé sur la scène internationale. Parmi ses créations, on peut citer ESPÆCE (2016) inspiré de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Georges Perec (70ème édition du Festival d’Avignon) ou encore la trilogie des « portraits de femmes » —Questcequetudeviens? (2008) pour la danseuse flamenca Stéphanie Fuster, Plexus (2012) pour la danseuse contemporaine japonaise Kaori Ito et aSH (2018) pour la danseuse de kuchipudi Shantala Shivalingappa — programmée réunie en février prochain à La Scala-Paris. La réflexion d’Aurélien Bory sur l’espace l’amène à imaginer des installations cinétiques, parmi lesquelles Sans Objet tirée de son spectacle du même nom pour un robot industriel (Nuit Blanche, Biennale Nemo Centquatre-Paris), Corps Noir, une installation-performance pour Stéphanie Fuster au musée Picasso à Paris, SPECTACULA (vu la saison passée au Théâtredelacité) et TROBO (à la Cité des Sciences et de l’Industrie). Il met en scène des opéras : Le Château de Barbe‑Bleue de Béla Bartók et Il Prigioniero de Luigi Dallapiccola en 2015 au Capitole de Toulouse, Orphée et Eurydice à l’Opéra Comique et dernièrement Parsifal de Richard Wagner au Capitole de Toulouse. En octobre dernier, il créé au théâtre Garonne Je me souviens le ciel est loin la terre aussi, en collaboration avec Mladen Materic