Garonne

"Voir le fleuve pour traverser le mur / Traverser le fleuve pour voir le mur"

Aurélien Bory

Diptyque vidéo in situ pour le / la Garonne
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[galeries souterraines du théâtre]

"J'aime l'idée de représentation d'un lieu de représentation. Les lieux sont à la fois matière et imaginaire. " Aurélien Bory

​Parallèlement à Corps noir, (performance créée en 2016 au musée Picasso, pour Stéphanie Fuster, et recréé ici pour les galeries du théâtre), Aurélien Bory a imaginé une installation in situ pour le / la Garonne.  Il a eu envie  de porter un regard  sur le lieu : le théâtre et le fleuve au bord duquel il se niche. Ce diptyque vidéo en forme de trompe-l'oeil est une invitation à "traverser le fleuve pour voir le mur " (ou bien l'inverse)... 

 

conception Aurélien Bory
assistant technique et artistique Stéphane Chipeaux-Dardé
production CIE 111
coproduction théâtre Garonne

  • Tarif à l'unité : 7€

  • Carnet de 6 places (partageables) : 5 € la place
    Horaires :
    mercredi 17h, 18h, 19h et 20h
    du jeudi au vendredi : 13h, 14h, 18h, 19h et 20h
    samedi et dimanche : 14h, 15h, 16h, 19h, 20h et 21h

Metteur en scène Aurélien Bory développe un théâtre physique et hybride, mêlant théâtre, danse, cirque, musique et arts visuels. Animées par la question de l’espace, ses œuvres composites à l’esthétique singulière sont influencées par son intérêt pour les sciences et s’appuient fortement sur la scénographie. Tour à tour scénographe, metteur en scène, chorégraphe ou encore plasticien, il pense son œuvre dans le renouvellement de la forme. Dès la « trilogie sur l’espace », composée de IJK (2000), Plan B (créé au théâtre Garonne en 2003) et Plus ou moins l’infini (2005), projet fondateur marqué par la collaboration avec le new-yorkais Phil Soltanoff, le travail d’Aurélien Bory est largement diffusé sur la scène internationale. Parmi ses créations, on peut citer ESPÆCE (2016) inspiré de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Georges Perec (70ème édition du Festival d’Avignon) ou encore la trilogie des « portraits de femmes » —Questcequetudeviens? (2008) pour la danseuse flamenca Stéphanie Fuster, Plexus (2012) pour la danseuse contemporaine japonaise Kaori Ito et aSH (2018) pour la danseuse de kuchipudi Shantala Shivalingappa — programmée réunie en février prochain à La Scala-Paris. La réflexion d’Aurélien Bory sur l’espace l’amène à imaginer des installations cinétiques, parmi lesquelles Sans Objet tirée de son spectacle du même nom pour un robot industriel (Nuit Blanche, Biennale Nemo Centquatre-Paris), Corps Noir, une installation-performance pour Stéphanie Fuster au musée Picasso à Paris, SPECTACULA (vu la saison passée au Théâtredelacité) et TROBO (à la Cité des Sciences et de l’Industrie). Il met en scène des opéras : Le Château de Barbe‑Bleue de Béla Bartók et Il Prigioniero de Luigi Dallapiccola en 2015 au Capitole de Toulouse, Orphée et Eurydice à l’Opéra Comique et dernièrement Parsifal de Richard Wagner au Capitole de Toulouse. En octobre dernier, il créé au théâtre Garonne Je me souviens le ciel est loin la terre aussi, en collaboration avec Mladen Materic