Folk Songs

7nov>22mai

Au fil de la saison et de cinq concerts, parcourons les champs géographiques et musicaux qu’emprunte Luciano Berio dans ses Folk Songs. De l’Italie du Nord à l’Occitanie et aux États-Unis en passant par le Caucase, une balade possible à partir de sa carte, mais pas tout à fait sur ses pas. Une randonnée hors piste en fait, entre création et réemploi, écriture et oralité, pour tenter de saisir un autre point de vue imprenable sur ce qui peut jouer dans la tectonique des plaques musicales.

Autour des Folk Songs de Luciano Berio
Le compositeur italien Luciano Berio compose cette sorte d’anthologie de chants populaires entre 1947 et 1964 pour son épouse, la mezzosopranoaméricaine d’origine arménienne, Cathy Berberian. Il choisit dans quatre champs géographiques (États-Unis, Italie, France et Caucase) des chansons traditionnelles ou présentées comme telles, qu’il recompose dans un langage contemporain d’une grande élégance.

4 concerts et 1 point d’orgue
En déployant cette carte imaginaire que nous tend Luciano Berio, nous trouvons dans chacun de ses plis des artistes qui trouvent à la source des musiques populaires de quoi étancher leur soif de création. Silvia Tarozzi et Deborah Walker en Italie, l’ensemble Tal Coal dans le sud de la France, Bill Orcutt et son quartet de guitares aux États-Unis, et Dasta Avala en Géorgie. Et en clôture du cycle, l’interprétation des Folk Songs de Berio par Marion Tassou et L’Instant Donné.